La nouvelle saison de l’abbaye de Marbach, à Obermorschwihr, s’ouvrira avec un conte musical, Tintamarre, tu chantes faux !, ce vendredi soir 5 juillet. Ce conte original et déjanté est destiné à amener le jeune public (à partir de 6 ans) à aborder la musique d’une manière ludique et pédagogique.
L’abbaye de Marbach propose une création en ouverture de la saison, vendredi 5 juillet à 20h30, avec le conte musical Tintamarre, tu chantes faux ! , d’après une idée originale de Fanny et Elizabeth Anscutter, sur un teste de Fanny Anscutter et la musique d’Elizabeth Anscutter, en coproduction avec le Théâtre des Passagers de Marcq-en-Baroeul et sur une mise en scène de Siméon Leroy.
"A Belaria, royaume musical et enchanté, le chef d’orchestre et tromboniste Sacboute et sa classe d’instruments vivent en harmonie au côté de Beauchêne, l’arbre royal gardien des lampionotes de cristal, porteurs des notes de la gamme sacrée. Au début de l’histoire, Boucan, le professeur de chant de la forêt, a perdu sa voix et ne peut plus faire répéter la sorcière Tintamarre, qui doit donc demander l’aide de Sacboute. Mais ce dernier, poussé par ses élèves instruments, finit par lui révéler qu’elle chante faux. En colère, Tintamarre jette un maléfice tintamarresque de destruction sur Belaria. Le sortilège détruit les lampionotes, les notes sacrées s’échappent, provoquant la disparition de la musique."
"Ouvrir les portes de la musique"
Volontairement original, rigolo et résolument déjanté, ce conte a pour but d’amener le jeune public à aborder la musique et son apprentissage d’une manière ludique et pédagogique.
Le but des autrices - Elizabeth et Fanny Anscutter - est d’"ouvrir les portes de la musique aux enfants à travers une histoire originale et joyeuse tout en abordant plus sérieusement le bien vivre ensemble".
Les personnages et les décors dans lesquels évoluent les personnages, se matérialiseront sous les yeux des spectateurs à travers une série de jeux d’ombres et une esthétique proche du dessin animé. "Notre objectif est de plonger complètement le public dans un autre univers qui possède ses propres codes". Pour l’enfant, c’est avant tout une rencontre avec la musique, la grande ou la petite, mélodieuse ou cacophonique, en direct ou enregistrée... et c’est aussi une autorisation à être soi-même, à s’autoriser les fausses notes, à lâcher les brides de son imaginaire, et à vivre avec les autres dans la joie... et la musique.
Une représentation en version scolaire aura lieu jeudi 4 juillet avec Lucas Hautier, Ambre Dublé, Simon Didier-Charlet, Maëline Leclaire.
– DR